JOE HILL
Réédtion du JOE HILL. Les IWW et la création d’une contre-culture ouvrière et révolutionnaire
Immigré, hobo, songwriter, simple militant de base fusillé par l’Etat de l’Utah en 1915, Joe Hill symbolise le syndicalisme révolutionnaire des Industrial Workers of the World.
Fondé en 1905, sous les auspices de grandes personnalités du radicalisme ouvrier aux Etats-Unis (Mother Jones, Lucy Parsons ou Eugene Debs, entre autres), l’IWW écrivit les plus belles pages du syndicalisme étasunien : grève bread and roses des ouvrières du textile de Lawrence, première grève sur le tas à Schenectady, luttes rassemblant Noirs, Latinos et Blancs dans le sud ségrégationniste et ailleurs, campagnes pour la liberté d’expression dans le nord-ouest... Et, toujours, en chanson et avec humour, malgré les lynchages, les déportations et la prison.
Joe Hill devint un des auteurs les plus connus de ce « syndicat chantant », alimentant le recueil IWW, le Little Red Song Book, de ses parodies de cantiques de l’Armée du Salut ou de vieux tubes insignifiants transformés
en brûlots révolutionnaires. Victime d’un coup monté judiciaire, condamné à mort puis exécuté malgré une mobilisation sans précédent, Joe Hill est toujours repris sur les piquets de grève. Comme le chantera un autre suédois d’origine : « On peut fusiller un chanteur / Personne ne peut tuer des chansons. »
À visionner :
Intro to the IWW
Women in the IWW
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